
Les Harpies
Perchées au sommet des pics les plus escarpés d’Yland, les Harpies forment un peuple aussi redouté que fascinant. Vivant en clans matriarcaux, elles ont érigé leurs villages dans les hauteurs, là où les vents sont les plus forts et les plus sauvages. Leur société, vieille de plusieurs millénaires, est forgée dans le respect des éléments, de la force brute et de l’indépendance.
Les Harpies communiquent par un langage complexe mêlant sifflements, cris perçants et sons stridents, utilisé autant pour la chasse que pour l’alerte. Cette langue sonore leur permet de transmettre rapidement des informations vitales : signaler une proie, un danger, ou un membre blessé. Pour les échanges commerciaux avec les autres peuples, elles emploient une langue universelle, bien qu’avec réticence.
Elles mesurent en moyenne 1m80, avec une carrure athlétique adaptée au vol et à la chasse. Leur chevelure, toujours sombre, tressée ou attachée, reflète leur pragmatisme autant que leur culture guerrière. Leurs ailes majestueuses sont recouvertes de plumes dorées, souvent décrites comme brûlant d’une lumière solaire lorsqu’elles traversent les cieux. Leurs yeux perçants, capables de repérer un mouvement à des kilomètres, sont l’une de leurs armes les plus redoutables.
Les Harpies vouent un culte à la Déesse des Vents Sauvages, qu’elles honorent à travers de grandes danses aériennes exécutées lors des tempêtes. Ces rituels sont autant religieux que guerriers, montrant leur habileté à dompter le vent et à survivre dans les pires conditions.
Elles vivent principalement de la chasse et de la pêche en haute montagne, capturant des poissons rares qu’elles échangent avec les nains contre des armes et des armures. Elles méprisent profondément les races qui, selon elles, n’ont rien à offrir en retour.
Difficiles à approcher, souvent mal comprises, les Harpies sont perçues comme fières, solitaires et farouches. Leur communication codée par chants et sifflements ajoute à leur mystère, tout comme leurs villages suspendus, invisibles depuis les vallées. Ce peuple est l’incarnation même du vent : libre, sauvage, et impossible à capturer.